Depuis sa victoire aux élections de novembre, le nouveau président argentin, Mauricio Macri, met toute son énergie à résoudre le litige opposant son pays aux « fonds vautours », ces fonds d’investissements qui rachètent à prix bradé des créances sur les États en difficulté puis les poursuivent en justice dans le seul but de réaliser des profits colossaux. 1600 %, c’est la plus-value fixée en 2012 par un juge new-yorkais sur le dos de la population argentine. C’est sur la base de ce jugement baptisé « le (...)
Pays
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Pourquoi il ne faut pas négocier avec les fonds vautours
29 février 2016, par Renaud Vivien -
Cuba : Qu’y a-t-il derrière les accords sur la dette avec le Club de Paris et les autres créanciers ?
11 janvier 2016, par Daniel MunevarEn décembre dernier, Cuba est parvenu à un accord historique avec le Club de Paris pour restructurer la dette sur laquelle le pays avait fait défaut en 1986.
Selon le groupe de créanciers, celle-ci a atteint 11 milliards de dollars en 2015, en ce compris les charges accumulées au titre d’intérêts et de pénalités après le défaut. Avec l’accord, le Club de Paris a accepté d’abandonner les intérêts se montant à 8,5 milliards de dollars. Cuba s’est engagé à payer les 2,6 milliards correspondant au principal au (...) -
L’Argentine signe un accord dit « historique » avec le Club de Paris
12 juin 2014, par Julio Gambina, Maria Elena Saludas« Accord historique avec les pays membres du Club de Paris » : le 29 mai 2014, ce titre a fait la une de la presse argentine, peut être même de la presse à travers le monde. Après plusieurs tentatives, le gouvernement Kirchner clôt les négociations avec le Club de Paris et accepte de rembourser 9,7 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années. Si les investissements étrangers en provenance des pays créanciers s’avèrent insuffisants, le pays pourra prolonger le remboursement de deux ans. (...)
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Un front uni contre la dette
15 octobre 2012, par Thomas SankaraÀ l’heure où les indignés se multiplient de par le monde À l’heure où les peuples au Nord et au Sud ont réellement compris l’effet néfaste de la finance contre les peuples Voici venu l’heure de répondre à l’appel de Thomas SANKARA pour UN FRONT UNI CONTRE LA DETTE
29 juillet 1987, Thomas Sankara assiste, à Addis-Abeba, aux travaux de la vingt-cinquième Conférence au sommet des pays membres de l’OUA. Il y délivre le discours ci-après. Le président de séance était Kennetg Kaunda de Zambie.
Monsieur le (...) -
A United Front Against the Debt
15 October 2012, by Thomas Sankara“Debt is also the result of confrontation.
When we are told about economic crisis, nobody says that this crisis didn’t come about suddenly. The crisis had always been there but it got worse each time that popular masses become more and more conscious of their rights against exploiters.”
Thomas Sankara’s Speech on Foreign Debt At The OAU, July 1987.
“We think that debt has to be seen from the standpoint of its origins. Debt’s origins come from colonialism’s origins. Those who lend us money are (...) -
Le CADTM exige l’annulation immédiate de la dette de la République démocratique du Congo et la suppression du Club de Paris
22 octobre 2010, par CADTMLe Club de Paris repousse à 2011 l’examen de la dette bilatérale de la République démocratique du Congo (RDC) car certains créanciers, composant ce groupe informel de 19 riches pays du Nord, ont « des préoccupations sur la gouvernance économique et sur le climat des affaires en RDC », a indiqué Charles Michel, le Ministre belge de la coopération au développement, le 19 octobre dernier. En cause, certaines décisions de l’État congolais qui portent préjudice aux intérêts économiques de ces créanciers (...)
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Comment les pays créanciers décident en RDC ?
1er décembre 2009, par Le PotentielKinshasa, 01/12/2009. Le Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (Cadtm) s’inquiète de l’avenir économique de la RDC et dénonce le diktat du Club de Paris. Mais, c’est le prix à payer pour prétendre en 2010 au point d’achèvement de l’Initiative PPTE.
La RDC a fini par franchir, non sans difficulté, l’étape du Club de Paris. Les 19 créanciers réunis dans cette « non institution » se sont finalement prononcés sur les assurances financières à intégrer dans le programme en négociation avec le FMI. (...) -
L’Irak entre fausse générosité et vrai pillage
14 juin 2008, par Virginie de RomanetLors de la conférence sur l’Irak à Stockholm fin mai 2008, conférence dite « de suivi du Contrat international d’objectifs pour l’Irak » adopté à Charm el Cheik (Egypte) en mai 2007, le secrétaire d’Etat belge aux affaires étrangères, Olivier Chastel, a déclaré que la Belgique s’engageait à annuler 80% de la dette publique irakienne vis-à-vis de la Belgique d’ici la fin de l’année 2008.
Un coup médiatique de plus
Le CADTM dénonce la supercherie contenue dans cette déclaration. En effet, cet engagement avait (...) -
Toi, Argentine, 5 ans après...
29 décembre 2006, par Damien Millet, Eric ToussaintArgentine, on a beaucoup parlé de toi depuis cette nuit du 19 au 20 décembre 2001 où, après trois ans de récession économique, ton peuple s’est soulevé contre la politique néolibérale menée par le gouvernement de Fernando De la Rua et son funeste ministre de l’Economie, Domingo Cavallo. Tu as montré que l’action des citoyennes et des citoyens peut infléchir le cours de l’Histoire.
Argentine, l’enchaînement qui a abouti à la révolte de fin 2001 a commencé par la décision du Fonds monétaire international (...) -
Le CADTM salue l’initiative de la Norvège sur la dette et demande à tous les créanciers d’aller encore plus loin
12 octobre 2006, par CADTMLa Norvège vient de reconnaître sa responsabilité dans l’endettement illégitime de 5 pays - Equateur, Egypte, Jamaïque, Pérou, Sierra Leone - et a décidé d’annuler unilatéralement une part des créances qu’elle détient envers ces pays à hauteur de 62 millions d’euros.
En effet, entre 1976 et 1980, la Norvège a exporté 156 bateaux vers 21 pays du Sud pour un coût total de 440 millions d’euros, non pas pour soutenir leur développement, mais afin de venir en aide à sa propre industrie de construction navale en (...)
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